jeudi 30 avril 2015

COMMERçANTS ET INTERNET : LE MARIAGE DE RAISON




Internet occupe une place prépondérante voir incontournable dans la vente.
Le commerce est en pleine mutation et internet en est le moteur.
La décision de Michel Edouard Leclerc de consacrer 1 milliard d’euros sur
3 ans, pour le développement de la vente via internet, est très révélateur de cette orientation :               pour exister dans le commerce en général, il faudra compter avec internet.

UNE REELLE PRISE DE CONSCIENCE.

Il est désormais évident que pour tirer leur épingle du jeu, les commerces traditionnels vont devoir            « se mettre à l’internet », mais pas que.
Le distributeur devra être très fort pour s’imposer et garder sa part de marché car la concurrence           sera rude : le e e.commerce a de gros moyens.
Ce n’est pas mission impossible, mais seuls les visionnaires trouveront leur place.
Cette situation qui peut sembler inquiétante de prime abord, est au contraire une réelle opportunité pour qui sera la saisir; les priorités changent et il convient plus que jamais d’être à l’écoute                     de son client.

RE-HUMANISER L’ACTE D’ACHAT.

La digitalisation de la vente a entraîné une dématérialisation de l’offre en magasins, voire                        une déshumanisation.

Entre internet, le libre service et la perpétuelle recherche de rentabilité, les sentiments n’ont plus                 leur place.
Augustin Palluel-Marmont (co-fondateur de Michel & Augustin) en fait le constat : « l’acte commercial prend aujourd’hui le pas sur ce qui est en vente. Avec le libre service, la distribution ne sait plus comment renouer avec la notion de service ».
Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, les commerçants ne peuvent plus se contenter de répondre                    aux simples attentes des clients : ils doivent proposer plus.

METTRE DE L’AME DANS LES RAYONS.

Le client n’est pas qu’une simple succession de données.
Le commerçant doit trouver le juste équilibre entre efficacité opérationnelle (qui permettra au client d’obtenir ce qu’il attend) et interaction humaine (qui fidélisera ce client).

Un client n’aime pas être dérangé dans le magasin, mais veut pouvoir facilement demander conseil                   à un vendeur.
L’assistance au client, le conseil, doivent rester les maîtres mots d’un commerçant qui ne peut pas                 se cacher derrière la page internet de son enseigne.



ETRE DIFFERENT !

Le commerçant doit trouver ce quelque chose en plus qui donnera envie au client d’aller acheter dans son magasin le produit déjà sûrement repéré sur internet.
Le commerçant traditionnel va devoir être ingénieux, créatif, imposer son empreinte pour se démarquer des autres et surtout être différent, apporter plus que ne peut le faire internet.
C’est ainsi que le géant suédois du meuble en kit vient de lancer les garderies pour hommes avec téléviseur, jeux vidéos, babyfoot … ! Cette idée originale peut faire sourire, mais combien d’entre vous, messieurs, n’ont pas trainé les pieds en accompagnant votre femme faire les courses ?

On se rend dés lors bien compte que les classiques stratégies marketing comme celle des 4P (Promotion, Produit, Prix, Place) ne suffisent plus pour faire venir les clients en magasin.
Les acteurs du e.commerce les maîtrisent parfaitement et bien mieux que les commerçants traditionnels !


A l’origine, le commerce était une négociation entre un vendeur et un acheteur afin de parvenir à un accord qui satisfaisait les 2 parties.
La relation humaine était primordiale et permettait au client d’obtenir, le bon produit, au bon moment et au bon prix.
Au fil du temps, l’acte d’achat s’est métamorphosé du fait des nouvelles technologies.
Mais rien n’est perdu pour les commerçants traditionnels, à condition qu’ils fassent de ces changements, des atouts et non des inconvénients.


mercredi 15 avril 2015

« JE SUIS BIEN EVIDEMMENT TOURNÉE VERS MES CLIENTS !!! » EN ETES-VOUS SÛR ?




Etre en osmose avec les clients, ne concerne pas uniquement les vendeurs.
Elle touche tous les niveaux de l'entreprise.
Les premières questions à se poser sont : « que gagne le client à venir chez moi ? », « que vit-il chez moi de différent ? ».

1°) COMPRENDRE LES CONSOMMATEURS ET LES CLIENTS.
Les marchés évoluent, les attentes et la concurrence aussi. Une veille permanente est impérative pour capter ces signaux d’alerte qui indiquent que les choses bougent.
Il faut comprendre ce que veulent exactement vos clients et ceci bien au-delà de leurs paroles.
Un bon moyen de ne pas passer à côté d’un changement important est de toujours garder un œil    sur ce que fait la concurrence et de s’intéresser à ce que font les entreprises ayant une autre activité ;   la différence est souvent enrichissante.

2°) VOS CLIENTS SONT UNE SOURCE D’INFORMATIONS IMPORTANTE
Faites les participer à la conception, à l’évolution des produits et services ; ce sont eux les utilisateurs!
Leurs  remarques, leurs suggestions sont instructives.
Comment ? En créant des ateliers de découverte avec vos clients par exemple.


3°) EXPLOITER SA BASE DE DONNÉES « CLIENTS ».
Chaque client a un profil particulier qui évolue en fonction de son comportement d'achat.
La carte de fidélité permet de l'identifier et constitue une mine d'information riche d'enseignements pour la prospective commerciale.
Encore faut-il que les équipes commerciales s'approprient ces informations, sachent en tirer                     des analyses simples pour les  intégrer à leurs stratégie de développement.
Le service après-vente, les retours articles, sont aussi une source d’informations instructives quant             au niveau de satisfaction ou d'insatisfaction de vos clients. Impliquer là aussi les commerciaux                à s'intéresser à ce qui se passe en front office !
Se connaître respectivement est indispensable pour votre stratégie commerciale.
Consigner les informations dans un tableau de bord de résultats est un bon outil pour mesurer l’indice de satisfaction de vos clients et démontrer en interne l'importance de la connaissance client.

4°) DÉVELOPPER L’ECOUTE CLIENT CHEZ VOS EMPLOYÉS
Cela veut dire former le personnel à « décortiquer » le comportement des clients (cf. : plus haut, « exploiter sa base de données clients »), mais aussi développer l’empathie envers eux, être curieux, avoir une grande ouverture d’esprit.
Comment ?
Travailler en équipes multidisciplinaires est un bon moyen pour y parvenir mais pas facile à organiser   au quotidien…
L'astuce consiste bien souvent à faire se rencontrer les collaborateurs pour favoriser leurs échanges. Par exemple en invitant quelques acteurs du service client lors d'une réunion d'équipe commerciale, ou encore déclinant le principe du "vis ma vie de client" à l'accueil, en rayon…

Vous êtes sûr que votre culture d’entreprise est tournée vers vos clients ?                                                 Posez ces questions à vos employés …
-    les demandes de vos clients sortent des cas prévus : que se passe-t-il ?
-          le client est-il un sujet important dans le discours de vos patrons ?
-          recevez-vous beaucoup de commentaires de la part de vos clients ?
-          comment sont traitées les remarques de vos clients ?
-          les chefs de services etc rencontrent-ils les clients ?
-          de belles actions envers les clients sont-elles racontées ?
-          le client est-il la préoccupation des vendeurs et des vendeurs uniquement ?
-          le vendeur est-il un technicien ou un commerçant ?
-          lors des entretiens d’embauche, la sensibilité client est-elle prise en compte?