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mardi 24 novembre 2015
vendredi 13 novembre 2015
LES HOTESSES ET HOTES DE CAISSES VU PAR LEURS MANAGERS
Les hôtesses et
hôtes de caisse sont des pièces maîtresses d’un magasin. Pourtant leurs
responsables hiérarchiques et les dirigeants des enseignes ne les voient pas
forcément comme tel.
Comment ce métier
peut-il être si méconnu par ceux qui sont censés l’inclure dans leur stratégie
de développement de magasin ?
Outre le fait que
les hôtesses/hôtes de caisses ont une piètre opinion de leur métier, on se rend
également compte qu’il y a un véritable décalage entre la vision que les
managers en ont et la réalité.
Beaucoup de
patrons considèrent ce poste comme une charge plutôt qu’un outil de
développement.
Les dirigeants de
magasins ont une préoccupation lorsqu’il s’agit des caisses : le temps
d’attente. Pour eux, c’est le seul indicateur du bon fonctionnement de leur
enseigne.
Si trop de monde
attend, on ouvre une caisse, on fait accélérer le rythme et le tour est
joué !
En fait, les
préoccupations des managers sont purement matérialistes : le taux d’absentéisme,
le temps d’attente, le vol dans les caisses.
On voit bien que
la prise en compte des personnes elles-mêmes n’existe pas.
UN ETAT DES LIEUX
INDISPENSABLE
Pour comprendre
ce qu’est réellement ce métier, il convient de savoir à quoi il correspond. Une
idée toute simple pour y parvenir : observer.
On peut
facilement imaginer qu’en « se promenant » entre les caisses, en
regardant comment travaillent leurs hôtesses/hôtes de caisses, les managers apprendraient
beaucoup de choses et pas uniquement sur leurs employés : sur leurs
clients aussi.
Ils
comprendraient entre autres que la posture des hôtesses/hôtes de caisse ne
valorise pas le poste … ni leur magasin !
HUMANISER LE METIER
On est très loin
de l’expérience relationnelle entre les hôtesses/hôtes de caisses et les
clients.
Que
manque-t-il ?
-
un
travail sur ces personnes qui permettrait de les faire évoluer vers un
savoir-être plus professionnel, vers une meilleure prise en compte du client.
Fini les phrases du genre : « les clients ce n’est pas grave s’ils
attendent. Aujourd’hui les gens n’ont aucune patience. »
-
un
élargissement des responsabilités : le seul contrôle des CNI n’est pas
satisfaisant. Le champ des responsabilités est trop restreint. De là à penser qu’ils
sont infantilisés ; il n’y a qu’un pas.
-
un
management adapté aux personnalités des hôtesses/hôtes de caisses. Les managers ont ainsi la possibilité de
valoriser le travail de leur équipe.
-
de la
motivation dans les missions.
UNE MARGE DE MANŒUVRE
RESTREINTE
L’objection
majeure donnée par les managers est qu’ils n’ont pas les coudées franches pour
agir et ne peuvent donc rien demander à leurs employés.
Ils font
également face à un manque de temps pour repenser la configuration de ce poste.
Cette refonte
amènerait de gros changements car le métier d’hôtesses/hôtes de caisses est
très (voire trop) segmenté.
Le manque de
communication entre les différents secteurs des magasins se fait cruellement sentir.
On a là une
succession de mondes vivant les uns à côté des autres, sans connexion.
Il important
d’impliquer chaque collaborateur dans la performance et la réussite du magasin.
On comprendra que
la vision du métier d’hôtesses/hôtes de caisses par elles/eux-mêmes et leurs
managers est non seulement décalée de la réalité, mais aussi que l’intérêt de
ce métier est enfoui très loin dans les mentalités.
Ce métier
pourrait être super, mais aucun des protagonistes n’en a conscience.
vendredi 6 novembre 2015
LE METIER D’HOTESSES/HOTES DE CAISSES VU PAR ELLES/EUX-MÊMES
S’il est bien une
profession qui est mésestimée par celles et ceux qui l’exercent, c’est bien
celui d’hôtesse/hôte de caisses.
Pourtant, cette
profession joue un rôle primordial dans le fonctionnement d’un magasin.
Il y a aujourd’hui une mise en lumière de cette profession et le regard porté sur elle est en
pleine mutation.
Lorsque l’on
parle avec des hôtesses et hôtes de caisses, le constat est éloquent : « on
est là parce qu’il faut être là ». On comprend vite que ces employés n’ont
pas ou peu d’estime pour leur travail. Pour nombre d’entre eux c’est un emploi
« alimentaire » ; zéro valeur ajoutée, voire même une certaine
dévalorisation.
Pourtant un
magasin ne peut pas ouvrir ni fonctionner sans hôtesses/hôtes de caisses.
Un clip vidéo présentant
ce métier en situation a été soumis à un panel d’hôtesses/hôtes de caisses.
L’image renvoyée
était peu flatteuse (mais elles/ils n’en ont pas conscience) et pourtant les
personnes interrogées se sont reconnues dans ce qu’elles ont vu.
Et lorsque l’on
leur demande ce qu’est la 1ère mission de leur métier, la réponse
est cinglante : encaisser. Et c’est tout.
Pourtant les
hôtesses et hôtes de caisses ne sont pas des robots. Elles/ils ne sont pas que
des bras qui scannent des articles !
L’ENCAISSEMENT : UN
MOMENT A POTENTIALISER.
L’encaissement
est prétexte à une rencontre entre une personne qui est l’ambassadrice ou l’ambassadeur
du magasin et un client. C’est l’occasion de s’intéresser aux clients.
1°) Le discours doit
changer.
Il faut sortir du
traditionnel « bonjour, comment va la famille ? » pour
s’intéresser plus à ce qu’il y a sur le tapis : « Vos courses se sont
bien passées ? Vous avez trouvé tout ce que vous cherchiez ? »
ou « Je vois que vous avez acheté un gâteau, des bonbons … C’est bientôt
l’anniversaire de votre enfant ? Vous avez vu que nous avons de jolies
bougies ? ».
Classiquement (et
cela peut paraître surprenant), le client ne sait pas toujours dans quelle
grande surface il se trouve ! Plutôt que « Vous avez la carte du
magasin ? », un « Avez-vous la carte X ? » sera plus
efficace pour « imprégner » la marque.
Les
hôtesses/hôtes de caisses doivent apprendre à être réactifs avec les clients.
Les hôtesses/hôtes de caisses sont parties
prenantes dans la réussite du magasin.
Leroy Merlin est un très bon exemple d’une gestion réussie
de son personnel de caisses.
Une hôtesse ou
hôte de caisse a une large latitude d’actions. Elle/il peut, par exemple,
décider de la reprise ou non d’un produit en jaugeant les arguments du client,
selon l’état du produit.
Ce n’est plus le
seul rôle de l’hôtesse/hôte d’accueil.
3°) des actions ciblées portées
par les hôtesses/hôtes de caisses.
Les moyens
technologiques d’aujourd’hui permettent des actions en fonction d’une typologie
de clientèle. Profitons-en !
Par
exemple : un message sur les écrans de caisse peut apparaître, du style
« 10% de remise sur la cave de maturation de la boucherie pour toute
personne qui achète de la viande ».
Cette mauvaise
vision qu’ont les hôtesses et hôtes de caisses de leur métier est très courante.
Il y a beaucoup à faire pour inverser la tendance. Mais comment les manager,
chefs d’équipes des magasins perçoivent-il ce métier? Le valorisent-ils?
mardi 27 octobre 2015
LA FIDÉLISATION CLIENT COMMENCE PAR LES EMPLOYÉS DU MAGASIN.
300 millions de cartes de fidélités circulent
en France (ou restent dans le portefeuille !), avec une moyenne de 10
cartes par personnes, tout domaine confondu (électro, bricolage, cosmétiques
…).
Si ces cartes de fidélité offrent un gros potentiel dans l'opportunité de fidéliser ses clients, elles ne permettent pas tout. Il ne faut pas oublier que la relation humaine reste la pierre angulaire d'une fidélisation client performante et de qualité.
Il fût un temps
pas si lointain où il suffisait d’appliquer la stratégie des 4P* pour que tout
roule dans le magasin.
Aujourd’hui, ce
mode de fonctionnement n’est plus suffisant.
Les employés des
magasins sont devenus des acteurs majeurs dans la fidélisation des clients.
Les
collaborateurs doivent être mis à contribution et apprendre à aller vers le
client. Cela commence par un sourire, un bonjour ; le dialogue pourra
ainsi s’installer et le personnel en apprendra beaucoup quant aux attentes des
clients.
Le personnel
d’une enseigne est le mieux placé pour remonter les informations aux différents
managers ; de fait le basique de la relation client est à repenser.
Comment ? En
s’intéressant au client.
Marionnaud l’a
parfaitement compris en transformant les 4P en 3P beaucoup plus explicites :
Proximité, Plaisir, Professionnalisme.
Cette transformation de la relation client entraîne une réflexion de taille sur une catégorie du personnel qui était jusqu’à présent peu ou pas valorisée et qui s’avère pouvoir jouer un rôle primordial
dans la fidélisation de la clientèle : les hôtes et hôtesses de caisses.
Ils sont un
passage obligé pour tout client faisant un achat en magasin.
Qui mieux qu’eux est
en contact avec les clients ? Personne !
Le regard porté
sur les hôtes et hôtesses de caisse est en pleine mutation.
Assisterait-on à la refonte de ce métier ?
*
4P = Produit, Prix, Place, Promotion
jeudi 1 octobre 2015
DES CARACTÉRISTIQUES PRÉCISES POUR UNE EXPÉRIENCE CLIENT INOUBLIABLE.
2015 est l’année de réflexion pour les entreprises
qui doivent se rendre compte que satisfaire leurs clients est vital.
C’est la priorité
absolue et tous les moyens doivent être mis en place pour y parvenir, mais pas
n’importe comment.
Les plus grands
leaders du monde des entreprises, le sont parce qu’elles sont réputées pour la
très grande satisfaction qu’elles procurent à leurs clients.
On peut citer Apple, Starbucks, Amazon, American
Express …
Elles réussissent
grâce à 5 qualités essentielles:
- un parcours
d’achat propre à chaque client,
- une
interactivité connectée,
- une relation
client profitable.
- un même
discours-client dans chaque point de vente,
- un service
irréprochable et performant,
LES PHASES
DE L’EXPERIENCE CLIENT
Différentes
phases forment une boucle continue qui va de l’achat à l’appropriation du bien
choisi, en compilant les 5 qualités nommées ci-dessus.
Dans cette
boucle, vos clients évoluent au fil du temps et des contacts avec votre
enseigne.
Les clients
recherchent des expériences client appropriées, simples et rationnelles à
chacun de leurs achats.
C’est la base de
la fidélité envers votre enseigne et donc de la réussite de vos magasins.
Mais pour y
parvenir, il vous faut déjà savoir qui sont vos clients, comment ils
fonctionnent et ce qu’ils attendent en achetant vos produits. Chaque achat ou
contact vous apportera les informations nécessaires à construire le cycle de
l’expérience client inoubliable, avec ses spécificités propres.
Et en fidélisant
vos clients, vous en séduirez d’autres.
L’EXPERIENCE
CLIENT SE MESURE AUSSI EN CHIFFRES
L’expérience
client n’est pas uniquement le fait d’avoir le « it objet » qui
gratifie toute marque. Elle vous permet de générer un chiffre d’affaire, de
quantifier des résultats comptables qui détermineront les progrès de votre
enseigne, sa rentabilité.
Pour y parvenir,
des entreprises investissent dans la formation, les systèmes informatiques et
numériques et dans leur personnel.
Mais malgré cela,
il semble bien difficile de satisfaire vos clients.
Pourquoi ? 3
raisons à cela :
1) le
processus d’achat et ses différentes phases sont plus alambiqués qu’auparavant.
Vos clients sont
souvent mieux informés sur vos produits que vos propres vendeurs ! Ils ont
accès aux avis de vos autres clients via les réseaux sociaux et à de multiples
comparateurs.
Avant même
d’acheter votre produit, le processus d’achat a déjà commencé sans même que vos
clients aient fait appel à vos services.
C’est donc à vous
d’être ultra-performant quelque soit le moyen utilisé par votre client pour
faire ses achats.
2) vos
clients sont dans une relation multi-canal : de nombreux outils mobiles, numériques,
les réseaux sociaux sont à la disposition de vos clients. Leur expérience doit
donc être égale quelque soit le moyen choisi : pour eux, vous êtes une
seule et même enseigne et l’achat reste identique.
C’est donc à vous
de vous adapter à la façon de fonctionner de vos clients.
3)
l’interactivité dans la création des canaux : c’est la solution !
La majorité des
outils développés par les sociétés l’ont été d’une manière indépendante et non
en interconnexion.
Résultat :
une multitude d’actions sans relation entre elles et une perte d’informations
et de dialogue.
Vos clients
seront déçus et votre taux de satisfaction client baissera malgré vos efforts.
mardi 22 septembre 2015
CREER UNE EXPERIENCE CLIENT INOUBLIABLE
L’expérience
client n’est plus ce qu’elle était. Elle change les habitudes quotidiennes.
La faute (ou la
chance ?) à qui ? Le numérique !
Les commerçants
ne contrôlent plus les informations auxquelles leurs clients ont accès. Il leur
est beaucoup plus compliqué de créer une véritable relation clientèle, de
contrôler le client, ses achats. Aujourd’hui, les acheteurs peuvent se passer
des magasins physiques.
Ce que l’on
appelait auparavant « cycle de vente » est désormais un « cycle
d’achat ».
Le consommateur a
pris les commandes de la relation client-marque.
Une expérience
client construite et réussie est donc indispensable : nous sommes
maintenant entrés dans l’ère du consommateur.
L’ERE DU
CONSOMMATEUR EST OUVERTE !
Le client évalue,
note le ressenti de son acte d’achat, ce qui impacte sur sa relation avec le
vendeur.
Les consommateurs
sont en recherche de vraies relations avec les marques qu’ils choisissent.
Différentes
études* font ressortir des paramètres intéressants :
- 72% des consommateurs satisfaits sont
aujourd’hui prêt à payer plus cher (7%) pour un même produit ou service.
- la qualité de
l’accueil, les efforts faits pour satisfaire les clients joue à 99% dans la
fidélité à une marque.
- il apparaît que seulement 1% des clients
se disent satisfaits de ce qu'ils attendent d'une marque ou d'une enseigne;
d'où une disparition progressive de la relation client-marque.
- un client
insatisfait ira vers une autre marque : 91% des clients sont passés à la
concurrence suite à des déceptions avec sa marque favorite.
De plus, 54% de
ces clients abandonnent la marque s’ils n’obtiennent pas de réponse à leur
réclamation dans un délai d’une semaine.
- une mauvaise
expérience se répand comme une trainée de poudre ! 45% (contre 26% en 2011),
de ceux qui ont eu une mauvaise expérience d’achat l’ont raconté sur les
réseaux sociaux, touchant ainsi des milliers de personnes.
LES 3
INGREDIENTS D’UNE EXPERIENCE CLIENT
INOUBLIABLE
Pour une
expérience client positive, une stratégie bien pensée et rationnelle est
essentielle. Aujourd’hui, on trouve
quasiment les mêmes produits et services partout. C’est donc le ressenti du
client qui fera la différence.
Une expérience
agréable sera un gage de prospérité.
1)
Pouvoir être connecté en permanence : les clients recherchent des
informations, des produits à toute heure du jour ou de la nuit, sur tous
systèmes de connexion en leur possession.
2)
Une mine d’informations client : les connexions des clients
dévoileront de nombreuses informations sur leurs « comportements numériques ».
Une bonne analyse de ces données amènera à une fidélisation des clients et
pourront aussi permettre de détecter les prochains achats des clients.
3)
Efficacité et exactitude : des commandes justes grâce au
cross-canal. L’interaction avec les clients (via l’assistance par exemple), mène
à l’efficience. Un mot d’ordre : être proactif !
Une véritable
révolution de l’expérience client est en route.
L’infidélité des
clients coûte cher aux entreprises : plus de 6 milliards d’euros par an.
Et on estime à 118 milliards d’euros le CA potentiel que les entreprises
françaises pourraient réaliser auprès des clients volatiles.
* (Dimensional Research, Lee Ressources, Accenture
Global Consumer Pulse, Right Now).
dimanche 30 août 2015
WEB-TO-STORE : E-COMMERCE ET MAGASIN PHYSIQUE, COMPLÉMENTAIRES OU PAS ?
C’est la grande
tendance du moment : le web-to-store ! C’est dorénavant le
comportement des acheteurs qu’il ne faut pas absolument pas négliger.
Le web-to-store
fait maintenant partie intégrante de la stratégie marketing et commerciale des
marques.
Internet est une
véritable mine d’informations : moteurs de recherche, forum d’avis,
comparateurs de prix, de produits, bref les consommateurs cherchent le maximum
d’informations sur le produit qu’ils convoitent, avant d’aller l’acheter en
magasin.
Mais internet a
un énorme avantage : il permet de voir si le produit souhaité est
disponible dans le magasin choisi, ainsi l’acheteur ne perd pas de temps à
courir dans tous les points de vente de l’enseigne pour trouver ce qu’il
cherche.
Prenons l’exemple
de Décathlon : sur leur site, vous choisissez votre produit et ensuite
vous avez plusieurs possibilités. Soit vous l’acheter via le site et le recevez
chez vous, ou alors vous le faites livrer dans le magasin de votre choix. Mais
vous pouvez aussi réserver votre article et aller le chercher dans le magasin choisi.
De plus, si le Décathlon que vous avez choisi n’a pas le produit souhaité, la
marque peut également le faire venir d’un autre magasin.
C’est ce qui
s’appelle un service client optimal !
Et là, on se rend
compte que magasin électronique et physique sont étroitement liés.
D’après un
sondage réalisé par BVA pour Mappy, les moteurs de recherche sont en tête de
liste des moyens utilisés pour trouver des informations (75%), suivi des
marchands pure-players (54%). Les sites des marques ne sont utilisés qu’à 44%.
Il s’avère que
cette façon de s’informer, de rechercher des renseignements se développe
toujours.
Aujourd’hui, ce
sont 91% des personnes interrogées et qui ont acheté au moins un produit sur le
net, qui ont préalablement fait des recherches sur internet.
Mais le
web-to-store varie selon le domaine de produits. Pour l’électronique sont
utilisation est quasi systématique (82%). Pour l’électroménager c’est à 77%,
ensuite vient le tourisme (74%) et les
produits culturels et les jeux (68%).
Ceux qui a la
naissance du e-commerce avaient prédit la fin des magasins physiques se sont
bien trompés.
Internet est
omniprésent mais les achats dans les magasins physiques n’ont pas pour autant
baissés et auraient même encore de beaux jours devant eux.
Il apparaît même
que le web-to store n’est pas un effet de mode mais un réel fait de société de
consommation : internet fait partie de nos mœurs, qu’on le veuille ou non.
mardi 18 août 2015
WEB-TO-STORE : Où EN SOMMES NOUS EN 2015 ?
Depuis quelques
années, le e-commerce connait un vrai boum. Mais une nouvelle tendance
s’affirme : le web-to-store. Ce nouveau mode de consommation allie
l’internet à la vente en magasin. Les consommateurs recherchent des
informations sur le net, comparent et vont ensuite acheter dans des points de
vente physique. Internet est désormais un réel générateur de trafic et par
conséquent de vente pour les magasins.
Où en sont
les web stores ?
Avec l’arrivée
d’internet, nos habitudes de consommation ont changé. On y cherche des
informations produits, l’adresse des revendeurs, on y compare les prix,
consulte les avis d’utilisateurs sur des forums et/ou des réseaux sociaux. Mais
finalement, les produits s’achètent en magasins physiques.
Une étude IPSOS
confirme que la fusion du digital et des points de vente physiques est bien
réelle.
53% des français
se renseignent sur le net avant d’acheter. 60% d’eux font des simulations avant
d’y choisir le produit. Mais paradoxalement (ou pas ?), 60% d’entre eux
vont en magasin pour acheter le produit recherché.
Le
e-commerce se généralise.
Quelques
chiffres* sont révélateurs :
- 64% des
français se renseignent sur internet sur différents produits et sélectionnent
les plus intéressants et pour 14%, plusieurs fois par semaine.
- 56% des
français évaluent, comparent un produit qu’ils pourraient acheter et pour 11%
d’entre eux, plusieurs fois par semaine.
- 48% des
français achètent un produit ou un service sur internet et pour 6%, plusieurs
par semaine.
Un impact
différent selon le secteur d’activité.
Si les voyages
s’achètent majoritairement sur le net (66%), les magasins de prêts à porter ont
encore de belles années devant eux : 75% des achats se font encore en
magasin physique.
En revanche, pour
la Banque et l’Assurance, la prise de renseignements et la signature de contrat
se font en agence à 74%, même si la simulation et le choix de produit se font à
70% sur le net.
Si l’électronique
est omniprésente sur le net (70% des consommateurs y lisent les avis), les
achats s’effectuent à 55% en magasin.
Un social
media omniprésent, majoritairement via les mobiles !
Les réseaux
sociaux sont une mine d’or pour les consommateurs : actualités des
marques, commentaires, vidéos, blogs sur Youtube par exemple.
Les acheteurs
tweetent également lors de leurs achats, postent des photos. Certaines photos
d’essayages se retrouvent sur Facebook … grâce aux smartphones.
Les consommateurs
donnent leur avis aux autres internautes une fois l’achat effectué : pour
31%, au moins 1 fois par mois.
Une période est
propice à la communication via les réseaux sociaux : les soldes !
Cet hiver, 96%
des marques se sont exprimées sur les media sociaux pour parler de leurs soldes
à leur communauté : un bon moyen de créer du trafic dans leur magasin
et/ou sur leur site.
47% d’entre elles
y mettent en place des jeux, applications spéciales, publicités …
On se rend bien
compte que les 2 mondes du virtuel et du physique, se mêlent de plus en plus. Jusqu’à
en devenir indissociables ?
* étude Ipsos et Elia
Consulting.
vendredi 31 juillet 2015
LA CULTURE D’ENTREPRISE : UNE EVOLUTION SIMPLE ET RATIONNELLE
Une fois la culture d’entreprise mise en place, elle doit évoluer et être adaptée au contexte sociétal.
Pour ce faire,
cette évolution s’appuie sur 3 points :
1)
LE
PROJET
Pour qu’elle soit
performante, il est nécessaire que les collaborateurs s’approprient cette
nouvelle culture d’entreprise, qu’ils s’y identifient.
Cette démarche
doit donc être partagée auprès de toutes les personnes qui font partie de
l’entreprise.
Ainsi les différentes
équipes seront en phase. Elles auront compris les mêmes choses et avanceront
dans le même sens.
2)
LES
PROCESSUS
Une culture
d’entreprise implique parfois, ou souvent, du changement.
Les process
doivent donc être mis en place d’une manière rationnelle et s’appuyer sur une structure solide.
On constate ainsi
un empowerment des salariés de l’entreprise.
Via la culture
d’entreprise, ils se retrouvent désormais avec des pouvoirs qui leur permettent
d’agir sur la réussite de leur société : ils en sont encore plus les
acteurs.
3)
LES
PERSONNES
Les salariés de
l’entreprise ne sont plus perçus de la même manière qu’il y a quelques années.
De fait, les
relations au sein de l’entreprise changent et le style de management aussi.
Les
collaborateurs font désormais partie prenante du succès d’une entreprise.
La communication
interne évolue en mettant en place des actions qui donnent envie aux salariés
de s’impliquer dans la bonne marche de leur entreprise.
Chacun se
mobilise de manière individuelle, mais pour que tous avancent ensemble vers la
réussite.
L’enthousiasme
est la base de l’émulation d’équipe et du succès.
En appliquant ces
règles simples mais précises, le visage de l’entreprise peut rapidement changer
tant en interne que pour ses clients : la perception qu’ils auront d’elle
sera différente et plus positive.
lundi 20 juillet 2015
CULTURE D’ENTREPRISE : QUELQUES GUIDES POUR Y PARVENIR.
Il n’existe pas de solution unique et
miraculeuse pour une culture d’entreprise performante.
Mais adaptés à chacune, les points présentés
ci-dessous, sont des outils qui aident à mieux s’y retrouver et parvenir à une
culture client en bonne corrélation avec l’esprit de l’entreprise.
4° CRÉATION DE NOUVEAUX
RITUELS
Ces petites
habitudes que l’on retrouve en séminaire par exemple, comme l’annonce des
résultats, les récompenses données aux meilleurs sont des points de repères
pour les équipes.
Ces remises de
prix, ces mises en avant des meilleurs valorisent les réussites et indiquent le
chemin à suivre pour y parvenir.
Elles sont
attendus à chaque rencontre et renforce la cohésion des équipes.
Ces rituels
permettent de s’identifier à l’entreprise puisque les salariés s’y identifient.
5° MISE EN PLACE DE
PROGRAMMES DE FORMATIONS ADAPTES
La pièce
maîtresse de l’évolution de la culture d’entreprise est le salarié lui-même.
Mal informé, mal
formé, il ne relaiera pas ce que les dirigeants de l’entreprise souhaitent
transmettre comme message.
Plus
l’apprentissage continu fera parti du patrimoine de l’entreprise, plus ses
chances de s’adapter au changement augmenteront.
Il est donc
essentiel de prévoir des formations qui permettront à chacun de s’identifier à
cette culture d’entreprise, de la comprendre et ainsi de la transmettre aux
clients.
6° REALISATION D’UN TABLEAU
BORD
Cela peut sembler
évident, mais souvent les tableaux de bords restent dans la sphère des
dirigeants.
Et pourquoi ne
pas les diffuser auprès des salariés ?
Un tableau de
bord simple, avec des données percutantes permettra aux salariés de mieux
s’identifier, de mieux comprendre ce qui se passe dans l’entreprise, comme ses
progrès par exemple.
Le tableau de
bord crédibilise la méthode mise en place auprès des collaborateurs.
Les 6 points vu
au cours des 2 derniers articles, peuvent sembler si évident. Et pourtant ils
ne sont pas forcément appliqués dans toutes les entreprises.
Cette cohésion entre les différentes actions pour
parvenir à une culture d’entreprise acquise par ses collaborateurs, est la clé
de voûte d’une culture client réussie.
jeudi 9 juillet 2015
6 REGLES POUR LA BONNE REUSSITE DE VOTRE CULTURE CLIENT
Lors de
précédents articles, nous avons vu qu’il était indispensable d’avoir un management tourné vers le client.
Un autre domaine
est à soigner : l’évolution de la culture client.
Pour accompagner
cette évolution culturelle, un certain nombre d’actions sont à mettre en place
pour permettre aux collaborateurs de la stimuler et de l’appliquer dans sa
globalité.
Elle exerce
sur les employés, une influence beaucoup
plus forte que la stratégie.
Différentes mais
cohérentes, ces actions sont identifiées dans 6 champs différents.
Les 3 premiers
sont développés ci-dessous.
1° ACTIONS DE COMMUNICATION
ET D’IMPLICATION :
Pour qu’elle soit
performante, une stratégie d’entreprise ayant pour but d’accroître sa
notoriété, son chiffre d’affaires, doit être comprise par tous les salariés.
Pour que chacun
la soutienne et y adhère, il faut créer une cohésion entre toutes les personnes
de l’entreprise : tous, du dirigeant au salarié doivent aller dans le même
sens.
Il faut par
conséquent expliquer le pourquoi de la démarche, la nature du projet aux
équipes et les impliquer dans sa réalisation.
Un projet bien
compris où les équipes sont impliquées
dans sa mise en place, sera suivi et aura beaucoup plus de chances de réussir, qu’un
projet imposé.
2° SYNERGIE DES PROCESSUS ET
MISE EN PLACE DE LA NOUVELLE CULTURE
Bien pensés, les
process seront les fondements de la réussite. Mal adaptés, ils amèneront à son
échec.
Les 3 points
suivants sont donc à respecter :
-
certains
processus ne conviennent pas à la culture client de l’entreprise : ils
doivent donc être identifier pour ensuite être soit adaptés ou supprimés,
-
a
contrario, d’autres processus sont bien adaptés à cette culture client mais
mériteraient d’être améliorés pour plus de performance,
-
enfin,
certains processus n’existent pas encore et il faut donc les découvrir pour les
mettre en place.
3° LES BONNES
PRATIQUES : POTENTIALISATION ET PARTAGE
Les bonnes
pratiques sont essentielles à la réussite de l’évolution de la culture client.
Elles existent
généralement dans toute entreprise mais ne sont pas toujours valorisées.
Celles en
adéquation avec la culture client, doivent évoluer si besoin et être clairement
transmises auprès des équipes en leur expliquant comment agir, pour une
meilleure réussite.
Voici 3 exemples
sociétés, reconnues pour leur culture d’entreprise, au fonctionnement bien
distinct: Apple, Google et Virgin.
Chez Apple, Steve
Jobs décidait et en référait à une seule personne qui ensuite transmettait l’information
à sa façon : c’était la centralisation de l’information.
Cette méthode a
prouvé son efficacité, les salariés sont
fiers « d’appartenir à Apple », même s’il est difficile pour un
patron de gérer tous les aspects de l’entreprise.
La « méthode
Google », pionnière du « management 2.0 » a fait couler beaucoup
d’encre !
Ses créateurs
Larry Page et Sergueï Brin, eux-mêmes chercheurs, n’embauchaient que des
doctorats.
Cela a amené à un
système décentralisé constitué de personne qui agissaient seules, avec chacune
ses objectifs et ses projets.
Google a ainsi pu
créer bon nom nombre de services (Gmail , Reader...).
Dans ce contexte,
la société est devenue une grosse machine sans vraiment personne qui coordonne,
ni d’interlocuteur bien précis : aujourd’hui Google en recrute plus
uniquement des docteurs …
Virgin : son
image repose sur un homme Richard Branson.
Il a mis en place
une organisation très originale. Initialement maison de disques, Virgin
c’est en fait plein de petits satellites
qui gravitent autour de ce nom : marque de cola, transport aérien,
téléphonie et même tourisme spatial.
Chaque entreprise
fait son propre business.
La difficulté est
de maintenir un équilibre entre ces TPE et cette grosse société et de
rassembler tout le monde sous la même bannière.
Même s’il existe des notions de base à respecter pour installer sa culture d’entreprise, ces 3 exemples prouvent qu’elle doit être adaptée à chaque société : il n’y a pas de modèle unique, standard applicable à toutes les entreprises.
mardi 16 juin 2015
LES CONVENIENCES STORES DÉBARQUENT EN FRANCE !
Après leur boum
en Grande-Bretagne, les convenience stores font leur percée sur le vieux
continent.
Les mœurs
citadines évoluent et ce nouveau type de commerce s’engouffre dans cette niche.
Bien qu’ils
soient une véritable aubaine pour certains grands groupes, ils ne semblent
pourtant pas être pérennes.
La population
bobo aux horaires atypiques, est en quête de solutions pour se simplifier la
vie. Le convenience store est leur réponse.
Ces citadins
n’ont plus le même rythme de vie qu’auparavant. L’ouverture de magasins le
dimanche et le soir est pour eux un gage de liberté.
Le convenience
store assure à cette nouvelle clientèle, un service en continu que ne peuvent
offrir les grandes surfaces.
Pourtant, le
droit social français bride leur développement, restreignant le travail
dominical et de nuit.
Malgré ces
barrières, de grands groupes se sont emparés de ce concept et réussissent.
LES MOTS
D’ORDRES : CONVIVIALITE, PROXIMITE.
A l’opposé du
concept de mass market, le convenience store répond aux principales attentes
d’une population dont le comportement change.
La grande
distribution est en pleine mutation elle aussi.
En milieu urbain,
beaucoup moins de gens aiment aller dans de grands magasins aux linéaires
gigantesques où certes, le choix est énorme, mais où le contact humain est
inexistant.
La notion de
boutique, bistrot, marchés, bref tout ce qui est petit et convivial attire et
séduit.
La
surconsommation, modèle sur lequel fût bâti la grande distribution, a vécu.
Le convenience
store impose un ciblage très précis : « nous passons d’une
distribution de masse à un commerce de précision. L’approche ne doit plus être
quantitative mais qualitative. » indique Philippe Moati, directeur de
recherche au Credoc*
« CHEZ
JEAN » … CELUI QUI A TOUT COMPRIS !
Les Carrefour
City, Monop Daily, U Express, Petit Casino … ont fleuri, mais Chez Jean est
celui qui fait référence en la matière en France.
6 magasins, un
chiffre d’affaire de 6 millions d’euros, un décor pensé, une production
sur-mesure, une dimension émotionnelle toujours à l’esprit et une perspective
d’évolution à 200 échoppes d’ici 2019.
Ce modèle
résultant d’une joint venture entre le réseau de presse Relay et le
distributeur Casino confirme que le convenience store est bel et bien lancé en
France.
Mi-cafetier,
mi-épicier, un peu distributeur de presse et spécialiste de la restauration
rapide, il évolue dans une logique de full service : satisfaire ses
clients depuis le petit café de 7h du matin à la bouteille de vin achetée après
21h.
UN CONCEPT
PERFORMANT AUX LIMITES POURTANT VISIBLES
Outre le problème
du droit social français, sa localisation peut être un frein.
Les emplacements
urbains coûtent beaucoup plus chers que ceux de périphérie.
Et la concurrence
est rude !
La partie
restauration rapide est talonnée par les fast-food et les boulangeries de
quartier, l’épicerie doit faire face aux supérettes et la presse aux bureaux de
tabac.
Le convenience
store ne pourra pas se développer à outrance sans risquer de rompre avec sa
promesse d’authenticité et d’individualisation.
Le piège de
tomber dans le normatif et dans le process standardisé est bien réel au risque
de perdre le côté artisanal qui fait son succès.
On comprendra
aisément que si le convenience store a un avenir qui ne semble être éternel, il
met surtout en évidence, les besoins profonds de tout consommateur :
entrer dans un magasin convivial, chaleureux, authentique où la dimension
humaine est omni présente.
Le message est
clair : certes les habitudes de la population urbaine changent mais les
retours aux fondamentaux du commerce sont impératifs.
Oublions les
mastodontes de la grande distribution, « réhumanisons » les grands
magasins.
*
Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vies
dimanche 31 mai 2015
QUI ACHÈTENT DANS LES CONVENIENCE STORES ?
Les convenience
stores connaissent un développement fulgurant en Europe, et déjà leur clientèle
est classée par typologie.
Selon une étude
réalisée par Cole & Weber United, 4 sortes d’acheteurs ont été identifiées en
fonction de leurs motivations spécifiques à entrer dans un convenience store.
Et c’est en
comprenant leurs différentes attentes que les marques pourront entrer dans le
vif du sujet et ainsi déclencher l’achat.
Voici donc les 4
profils.
1°)
Monsieur Dupont
Il représente le
client fidèle. Il est celui qui vient dans le magasin par
« accoutumance ». Un paquet de cigarettes, une boisson, son paquet de
chips quotidien, Monsieur Dupont est en quête d’une satisfaction immédiate qui lui
uniquement procurée par l’achat d’un de ces articles.
Il est un
inconditionnel d’une marque.
Cette action est
routinière mais terriblement satisfaisante pour lui !
2°) Le
voisin
Pour lui, le
convenience store est un centre communautaire ! Y aller est un rituel
quotidien.
Tout comme ils
vont régulièrement au magasin, ils ont leurs habitudes d’achats.
Etre dans ce
magasin compte pour eux.
Ils aiment s’y
sentir important et chérissent la notion de communauté et de voisinage.
En
Grande-Bretagne, beaucoup de ces c-stores sont accolés aux stations
service : ce sont plus les habitants du quartier qui y viennent plutôt que
la clientèle de la station.
Un patron de ce
type de c-store a même eu la bonne idée d’y installer un four à pain et de
vendre des produits frais : 20% de ventes supplémentaires !
3)
L’acheteur de dernière minute
C’est typiquement
celui à qui l’on demande d’acheter un litre de lait sur son chemin de retour à
la maison.
Son
objectif : acheter un produit bien précis, au dernier moment.
Il ne se
préoccupe généralement pas des employés ni des autres clients.
Il a « une
mission » et veut juste entrer et ressortir rapidement du magasin :
il n’y reste généralement pas plus de 2 ou 3 minutes.
C’est aussi celui
qui va acheter de quoi grignoter ou prendre de quoi préparer un dîner rapide,
voire déjà préemballé dans des barquettes qui peuvent aller directement au
micro-ondes.
4) Le
chercheur de sensations fortes
Il est le rêve de
tout service marketing !
A la recherche
d’expériences, il veut acheter quelque chose et ce quelque chose peut être
n’importe quel article.
Il veut juste un
produit qui ravira son désir d’émotion et d’excitation.
Il observe tout
ce que fait la marque et teste tous les produits qu’elle sortira.
Toujours susciter
leur curiosité est donc le plus gros challenge de la marque et aussi une belle
opportunité.
En comprenant
quel profil correspond le mieux à votre marque ou produit, vous ciblerez vos
actions dans et en dehors du magasin.
Les slogans et
les stratégies choisis pour séduire un « chercheur de sensations
fortes » seront différents de ceux utilisés pour attirer « Monsieur
Dupont ».
La stratégie mise
en place pour « Le voisin » sera plus basée sur la récompense de sa
fidélité que sur une offre spéciale sur un nouveau produit.
Le packaging ou
le merchandising valable pour « l’acheteur de dernière minute » est
différent de ceux qui attireront « le chercheur de sensations
fortes ».
Identifier ces
profils vous aidera à cibler vos actions de promotions qui apporteront ainsi la
meilleure valeur ajoutée à votre marque et votre business.
lundi 18 mai 2015
CONVINIENCE STORES : EFFET DE MODE OU RÉELLE RÉVOLUTION DU COMMERCE DE PROXIMITÉ ?
Véritable
phénomène de la société de consommation, les conviniences stores font partie du
nouveau panorama des commerces.
Que
sont-ils ? D’où viennent-ils ? A qui s’adressent-ils ? Comment
évoluent-ils ? … autant de questions auxquelles nous répondront dans les 3
prochains articles.
Cette première
partie présentera ce nouveau type (enfin, pas si nouveau !) de magasins,
son évolution à travers le monde.
BORN IN THE
USA !
Cela n’a rien de
surprenant, mais les conviniences stores sont nés au Etats Unis … en
1927 !
En 1946, ils ont pris le nom des biens connus 7-Eleven.
En 1946, ils ont pris le nom des biens connus 7-Eleven.
C’est un des plus
beaux success stories du milieu commercial, grâce à ses horaires d’ouverture et
ses emplacements.
D’abord ouverts
de 7h à 11h du soir, les horaires se sont étendus au 24h/24 et 7j/7 et ils sont
présents partout dans le monde.
Que trouve-t-on dans
ces magasins ? De tout !!! Des journaux aux snacks, des cartes
routières, cigarettes et boissons alcoolisés ...
D’autres se sont
créés depuis et les ventes de ces échoppes ont atteint 195 milliards de dollars aux Etats Unis en 2011 (source NACS – National Association of Convinience
Stores).
UNE
MIGRATION INTERNATIONALE
Dans les années
70, ces magasins s’implantent au Japon: il y en a aujourd’hui 40 000.
Ils sont
désormais partout : Canada, Australie, Nouvelle Zélande, Mexique et plus
récemment en Europe, principalement à Londres.
En 2003, les
C-store explosent littéralement sur tout le territoire britannique :
ils occupent 20% du marché alimentaire national. Les britanniques poussent à
fond la notion d’ambulatoire en transformant ces magasins en véritable
supermarché de proximité.
La Belgique,
elle, compte 1 200 « magasins
de nuit » et leur percée en France est réelle, même si elle est lente.
LES GÉANTS A L’ASSAUT DE CES NICHES
Les géants de la
grande distribution anglaise s’engouffrent maintenant dans ce qui était alors
une niche, voulant profiter de la volonté des clients urbains qui, manquant de
temps du fait de leur travail, veulent tout trouver rapidement, pour grignoter
ou préparer un repas.
Ils tentent de
rattraper leur retard et de prendre des parts de marchés aux indépendants et
chaînes régionales.
Les enseignes se
lancent désormais dans la croissance externe en rachetant des chaines de
supermarchés.
Pour exemple,
Tesco , leader britannique, pèse aujourd’hui 45,5 milliards d’euros depuis le rachat d’un groupe de 870 convenience stores pour des ventes de plus d’1
milliard d’euros.
Ou bien Cooperative
Group qui s’est enrichi de quelques 650 magasins pour un chiffre d’affaire de
plus de 760 millions d’euros.
Une étude de
l’Institute of Grocery Distribution publiée en 2002, fait ressortir que ces
magasins initialement formatés au dépannage, ont au fur et à mesure muté pour
répondre aux standards des GMS.
De nombreux
petits commerçants affaiblis par l’implantation des grandes surfaces, ont ainsi
trouvé dans le concept du convenience une parade stratégique.
Et ça
marche !
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