Véritable
phénomène de la société de consommation, les conviniences stores font partie du
nouveau panorama des commerces.
Que
sont-ils ? D’où viennent-ils ? A qui s’adressent-ils ? Comment
évoluent-ils ? … autant de questions auxquelles nous répondront dans les 3
prochains articles.
Cette première
partie présentera ce nouveau type (enfin, pas si nouveau !) de magasins,
son évolution à travers le monde.
BORN IN THE
USA !
Cela n’a rien de
surprenant, mais les conviniences stores sont nés au Etats Unis … en
1927 !
En 1946, ils ont pris le nom des biens connus 7-Eleven.
En 1946, ils ont pris le nom des biens connus 7-Eleven.
C’est un des plus
beaux success stories du milieu commercial, grâce à ses horaires d’ouverture et
ses emplacements.
D’abord ouverts
de 7h à 11h du soir, les horaires se sont étendus au 24h/24 et 7j/7 et ils sont
présents partout dans le monde.
Que trouve-t-on dans
ces magasins ? De tout !!! Des journaux aux snacks, des cartes
routières, cigarettes et boissons alcoolisés ...
D’autres se sont
créés depuis et les ventes de ces échoppes ont atteint 195 milliards de dollars aux Etats Unis en 2011 (source NACS – National Association of Convinience
Stores).
UNE
MIGRATION INTERNATIONALE
Dans les années
70, ces magasins s’implantent au Japon: il y en a aujourd’hui 40 000.
Ils sont
désormais partout : Canada, Australie, Nouvelle Zélande, Mexique et plus
récemment en Europe, principalement à Londres.
En 2003, les
C-store explosent littéralement sur tout le territoire britannique :
ils occupent 20% du marché alimentaire national. Les britanniques poussent à
fond la notion d’ambulatoire en transformant ces magasins en véritable
supermarché de proximité.
La Belgique,
elle, compte 1 200 « magasins
de nuit » et leur percée en France est réelle, même si elle est lente.
LES GÉANTS A L’ASSAUT DE CES NICHES
Les géants de la
grande distribution anglaise s’engouffrent maintenant dans ce qui était alors
une niche, voulant profiter de la volonté des clients urbains qui, manquant de
temps du fait de leur travail, veulent tout trouver rapidement, pour grignoter
ou préparer un repas.
Ils tentent de
rattraper leur retard et de prendre des parts de marchés aux indépendants et
chaînes régionales.
Les enseignes se
lancent désormais dans la croissance externe en rachetant des chaines de
supermarchés.
Pour exemple,
Tesco , leader britannique, pèse aujourd’hui 45,5 milliards d’euros depuis le rachat d’un groupe de 870 convenience stores pour des ventes de plus d’1
milliard d’euros.
Ou bien Cooperative
Group qui s’est enrichi de quelques 650 magasins pour un chiffre d’affaire de
plus de 760 millions d’euros.
Une étude de
l’Institute of Grocery Distribution publiée en 2002, fait ressortir que ces
magasins initialement formatés au dépannage, ont au fur et à mesure muté pour
répondre aux standards des GMS.
De nombreux
petits commerçants affaiblis par l’implantation des grandes surfaces, ont ainsi
trouvé dans le concept du convenience une parade stratégique.
Et ça
marche !
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